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Thématiques
Territoire
La Coopération
Extrait de l'étude du laboESS : Dynamiques collectives de transitions dans les territoires
5 clés pour mettre en place des écosystèmes coopératifs territoriaux
Clé #1 : Le processus coopératif est premier, le projet second.
Clé #2 : Ce ne sont jamais des structurent qui coopèrent, ce sont des personnes.
Clé #3 : Les racines de la coopération sont profondes, et implicites.
Clé #4 : Tout prévoir empêchent la coopération ! Sachez laisser du vide.
Clé #5 : Penser en termes de dialogie
Coopérer : « Coopérer c’est être co-auteur d’une œuvre commune. » (Beauvillard & Beauvillard, 2018). Coopérer c’est donc partager une œuvre commune sans pour autant nécessairement partager un but identique. La coopération suppose d’être co-auteurs et pas seulement collaborateurs (c’est-à-dire exercer des responsabilités conjointes, prendre des décisions en commun, etc.).
5 clés pour mettre en place des écosystèmes coopératifs territoriaux
Clé #1 : Le processus coopératif est premier, le projet second.
Clé #2 : Ce ne sont jamais des structurent qui coopèrent, ce sont des personnes.
Clé #3 : Les racines de la coopération sont profondes, et implicites.
Clé #4 : Tout prévoir empêchent la coopération ! Sachez laisser du vide.
Clé #5 : Penser en termes de dialogie
Co-Construction
Co-construction : par co-construction, on entend « un processus institué de participation
ouverte et organisée d’une pluralité d’acteurs à l’élaboration, à la mise en œuvre, au suivi
et à l’évaluation de l’action publique » (Fraisse, 2018).
ouverte et organisée d’une pluralité d’acteurs à l’élaboration, à la mise en œuvre, au suivi
et à l’évaluation de l’action publique » (Fraisse, 2018).
Culture entrepreneuriale
Culture entrepreneuriale
On entend par culture entrepreneuriale l’esprit d’entreprendre, le goût du risque et de l’action, la capacité à être créatif, à avoir une confiance en soi pour porter et développer un projet. La culture entrepreneuriale doit être distinguée de la culture d’entreprise. Elle comprend une dimension à la fois individuelle et collective. L’esprit d’entreprendre, individuel au départ, peut se diffuser sur le territoire et devenir collectif. Un territoire ne naît pas entrepreneurial, il le devient. Les cultures entrepreneuriales sont diverses, façonnées par l’histoire et les caractéristiques du territoire. Il s’agit d’une notion fondamentalement plurielle.
On entend par culture entrepreneuriale l’esprit d’entreprendre, le goût du risque et de l’action, la capacité à être créatif, à avoir une confiance en soi pour porter et développer un projet. La culture entrepreneuriale doit être distinguée de la culture d’entreprise. Elle comprend une dimension à la fois individuelle et collective. L’esprit d’entreprendre, individuel au départ, peut se diffuser sur le territoire et devenir collectif. Un territoire ne naît pas entrepreneurial, il le devient. Les cultures entrepreneuriales sont diverses, façonnées par l’histoire et les caractéristiques du territoire. Il s’agit d’une notion fondamentalement plurielle.
Les critères d'échec
La coopération territoriale ne va pas de soi. Plusieurs raisons peuvent expliquer que les acteurs qui
agissent sur un territoire ne s’inscrivent pas dans une démarche de coopération :
• Un défaut d’interconnaissance. La proximité géographique entre des acteurs n’implique
pas nécessairement que ceux-ci se connaissent ou aient une compréhension réciproque et
suffisante de leurs activités, ce qui inhibe la coopération entre eux.
• Des logiques de sectorisation et de fragmentation. Les logiques de coopération strictement
sectorielles empêchent parfois l’émergence de coopérations transversales sur le territoire.
Or, ces coopérations transversales sont nécessaires pour répondre de façon systémique aux
enjeux locaux.
• Une survalorisation des coûts de la coopération. La coopération requiert un investissement
important, notamment en temps homme, pour fonctionner et être fructueuse. S’inscrivant
généralement dans le temps long, son retour sur investissement n’est pas immédiat. Certains
acteurs peuvent donc être réticents à initier de nouvelles coopérations par crainte que celles-
ci se fassent, en tout cas à moyen terme, au détriment de leur cœur d’activité.
• Des enjeux de rivalités et de compétition. Les acteurs d’un même territoire sont souvent
placés en situation de compétition quant à l’accès à certaines ressources (des financements
par exemple) ou à certains publics. Cette situation de compétition peut parfois pousser les
acteurs à coopérer pour être plus efficaces et mieux se coordonner mais elle peut aussi faire
progressivement naître des relations de rivalité pérennes qui fragilisent ou empêchent la
coopération.
• Une crainte de perte de pouvoir. La coopération s’accompagne nécessairement d’un partage
des décisions, d’une moindre autonomie. Nombreux sont les acteurs privés et publics (élus
notamment), qui le vivent comme une perte de pouvoir sans mesurer l’apport de l’intelligence
collective. L’affirmation d’une singularité (« chez nous c’est pas pareil ») est souvent une façon
de se protéger de toute tentative de confrontation et de coopération.
agissent sur un territoire ne s’inscrivent pas dans une démarche de coopération :
• Un défaut d’interconnaissance. La proximité géographique entre des acteurs n’implique
pas nécessairement que ceux-ci se connaissent ou aient une compréhension réciproque et
suffisante de leurs activités, ce qui inhibe la coopération entre eux.
• Des logiques de sectorisation et de fragmentation. Les logiques de coopération strictement
sectorielles empêchent parfois l’émergence de coopérations transversales sur le territoire.
Or, ces coopérations transversales sont nécessaires pour répondre de façon systémique aux
enjeux locaux.
• Une survalorisation des coûts de la coopération. La coopération requiert un investissement
important, notamment en temps homme, pour fonctionner et être fructueuse. S’inscrivant
généralement dans le temps long, son retour sur investissement n’est pas immédiat. Certains
acteurs peuvent donc être réticents à initier de nouvelles coopérations par crainte que celles-
ci se fassent, en tout cas à moyen terme, au détriment de leur cœur d’activité.
• Des enjeux de rivalités et de compétition. Les acteurs d’un même territoire sont souvent
placés en situation de compétition quant à l’accès à certaines ressources (des financements
par exemple) ou à certains publics. Cette situation de compétition peut parfois pousser les
acteurs à coopérer pour être plus efficaces et mieux se coordonner mais elle peut aussi faire
progressivement naître des relations de rivalité pérennes qui fragilisent ou empêchent la
coopération.
• Une crainte de perte de pouvoir. La coopération s’accompagne nécessairement d’un partage
des décisions, d’une moindre autonomie. Nombreux sont les acteurs privés et publics (élus
notamment), qui le vivent comme une perte de pouvoir sans mesurer l’apport de l’intelligence
collective. L’affirmation d’une singularité (« chez nous c’est pas pareil ») est souvent une façon
de se protéger de toute tentative de confrontation et de coopération.
Définition de la géographie culturelle
Diapo_prsentation_territoire__colibris.pdf (1.4MB)
Territoire = géographie culturelle
Armand Clément
Elysée Reclus
Le tabouret
1) toujours le produit de son historicité
2) toujours une somme de relation (créer de nouvelles relations)
3) un corps en mouvement dans un lieu (poésie)
Divorce histoire et géographie =
"La géographie ça sert avant tout à faire la guerre !"
Production sensible : carte sensible de la france
Cadre théorique :
Les indicateurs des territoires qui bascules
Choix de 3 territoires parmi 30 :
Territoire = géographie culturelle
Armand Clément
Elysée Reclus
Le tabouret
- rencontre entre des lieux et des espaces
- un sol un relief
- l'être se crée en créant son territoire
- La phénoménologie =
- réciprocité entre nature et culture
1) toujours le produit de son historicité
2) toujours une somme de relation (créer de nouvelles relations)
3) un corps en mouvement dans un lieu (poésie)
Divorce histoire et géographie =
"La géographie ça sert avant tout à faire la guerre !"
Production sensible : carte sensible de la france
Cadre théorique :
Les indicateurs des territoires qui bascules
- Ouvert qui fait vœux d'hospitalité - se créolise
- Doté d'une identité inclusive et écologique dynamique
- Ancré dans la voie de la sobriété et de la relocalisation
- Articulé autour d'une agora démocratique
- et d'une nouvelle manière de penser le travail
Choix de 3 territoires parmi 30 :
- Uzès (30 000 hab. le maire actuel dynamique et tourisme)
- une dynamique local une Com. Com. territoire rural - PCAET + PAT qui démarre
- focus Alimentation / Agriculture - projet de démocratie Alimentaire - espace test agricole
- Douarnenez (bord de mer) une histoire
- plusieurs modèles (gentrification - augmentation des loyers ) _ anciennes industries conserveries
- des associations portent droits au logement (les grêves de la misère) bastion communiste en france
- s'approprier les liens à la mer
- régionalistes bretons - droits de résidence
- accès au logement inclusif
- La Gironde : métropole de bordeaux
- des villes très riche raisin et d'autres très pauvre
- hervé le preute - https://fr.wikipedia.org/wiki/Herv%C3%A9_Le_Treut
- les cités éducatives
- Libourne
- Présence colibris depuis longtemps
- La Chaîne Youtube
- travailler les grands récits de la transition
- Philippe Madec - lien entre habiter et habitat
- Myriam Baafou - militante feministe
- François Bunel - approche critique des guerres indiennes
- Magalie talandier - géographe
- vivre en Auvergne sans connaître les volcans
- comment prendre soin d'un territoire sans le connaître
PROCESSUS ET ETAPES DE LA CO-CONSTRUCTION
Etape 1 : État des lieux, diagnostic partagé, expertise citoyenne et observatoire participatif : vers une co-production des savoirs
Etape 2 : Débattre publiquement des enjeux, dégager des thématiques prioritaires et préciser les modalités de la co-construction
Etape 3 : Valider des objectifs et les propositions, décider d’un plan d’actions et en déterminer les moyens
Etape 4 : Les enjeux du suivi et de la mise en œuvre
Etape 5 : Bilan commun et évaluation partenariale
LA CO-CONSTRUCTION DE L’ACTION PUBLIQUE : DEFINITION, ENJEUX, DISCOURS ET PRATIQUES Laurent Fraisse, socio-économiste
Etape 2 : Débattre publiquement des enjeux, dégager des thématiques prioritaires et préciser les modalités de la co-construction
Etape 3 : Valider des objectifs et les propositions, décider d’un plan d’actions et en déterminer les moyens
Etape 4 : Les enjeux du suivi et de la mise en œuvre
Etape 5 : Bilan commun et évaluation partenariale
LA CO-CONSTRUCTION DE L’ACTION PUBLIQUE : DEFINITION, ENJEUX, DISCOURS ET PRATIQUES Laurent Fraisse, socio-économiste
2021.01.06_etude_finale_dctt.pdf (7.7MB)
Emploi
La DARES
La grande démission sur la DARES janvier 2023- Gilbert Cette, professeur d'économie à NEOMA Business School ;
- Une question d'attractivité (rémunération, pénibilité)
- Une question de formation
- Courbes de beveridge - marque les dysfonctionnements du marché du travail
- Dimitri Mavridis, économiste à la Direction de l'Emploi, du Travail et des Affaires sociales de l'OCDE, division des Compétences et de l'Employabilité de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ;
- Le problème difficultés de recrutement à un impact sur les employeurs
- les ordres de grandeurs sont significatifs (c'est un problème important)
- 4 grands leviers d'action de politique publique
- Améliorer la relation contractuel
- Incitation à l'emploi (taux d'emploi le plus faible les séniors quitte le marché du travail le plus tôt)
- Formation : la politique de formation n'est pas sur tout au long de la vie en france : on forme moins et l'accès à la formation est inégal et surtout les formations ne sont pas liés à des besoins (non aligné) et le financement
- Améliorer la protection de l'emploi (risque lié à l'embauche), peur de recruter
- Soutien au recrutement
- Michael Orand, économiste-statisticien, chef de la mission d’analyse économique à la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) ;
- 5 critères du marché de l'emploi : Adéquation géographique, offre de travail
- Dynamisme intrinsèque du marché du travail - le marché est très dynamique 100 000 emploi par trimestre
- taux de chômage historiquement bas pour l'économie française
- les démissions ont augmentées en lien avec le niveau de tension
- Les salaires augmentent
- Amélioration des conditions d'emploi
- Coralie Pérez, économiste, ingénieure de recherche à l’UMR 8174, Centre d'économie de la Sorbonne (CES).
- la démission reflète une grande insatisfaction : le sens du travail
- travail comme activité :
- je ne trouve plus de sens :
- s'il donne le sentiment d'être utile
- capacite de bien faire son travail
- si elle peut exprimer ses compétences et les développer