Rencontre avec Marc-André Selosse
Rencontre avec Marc-André Selosse
Résumé de l'expérience
Nous sommes à la veille de la journée mondiale des sols
C'est l'occasion pour moi d'aller à la fois à la rencontre d'un collectif qui lutte contre l'artificialisation des sols, une librairie alternative au coeur de la brie et d'un homme de science qui parle d'un sujet qui me touche.
La rencontre à Tounan en Brie
Le 3 décembre à tournan en brie, le collectif Val Béton et la Librairie Lutopie gourmande organisent une rencontreavec Marc André Seloss à l'occasion de la sortie de son livre L'origine du mondeNous sommes à la veille de la journée mondiale des sols
C'est l'occasion pour moi d'aller à la fois à la rencontre d'un collectif qui lutte contre l'artificialisation des sols, une librairie alternative au coeur de la brie et d'un homme de science qui parle d'un sujet qui me touche.
Qui est Marc André Selosse
Marc André Selosse est professeur du Muséum d'Histoire naturelle, ses recherches portent sur les associations à bénéfices mutuels (symbioses) impliquant des champignons, des microbes.
Témoignage
Marc André nous parle de son combat pour l'enseignement des sciences du vivant. Les connaissances sur les sols sont très récentes et pour autant, la connaissances du vivant en général ne fait pas suffisamment parti de l'éducation des enfants et très peu de notre culture. En bref, nous sommes ignorants et nous faisons des choix contre productifs pour la santé humaine, l'économie et l'écologie en ignorance des causes. Dans son combat, Marc André se sent écouté, mais pas entendu notamment par les politiques. Les médias ne prennent pas au serieux les messages des scientifiques
La couverture des sols est essentiel toute l'année car cela nourrit les champignons et les microbiotes qui y vivent
Les temps de création d'un sol est d'un millénaire à partir d'un sol nu
Le sol est un capital, c'est un patrimoine que nous dilapidons par nos pratiques agricoles et nos manières d'habiter.
Les plantes ont la capacité de se nourrir sans se déplacer, pour cela elles modifient le milieu qu'elles occupent et trouvent des alliés
L'éco-culpabilité : de nombreux responsables d'entreprises se rendent compte qu'ils laissent derrière eux un champ de ruine et souffrent d'éco-culpabilité. Malheureusement les responsables politiques et les responsables territoriaux, n'en sont pas à ce niveau d'éveil de conscience.
La perte de la biodiversité on s'en fout
Défendre la nature en soi n'est pas un impératif moral dans l'absolu (Hans Jonas, Virginie Marris), c'est une nécessité pour la préservation de la vie humaine uniquement. c'est un danger pour nos enfants et pas pour la vie en général
La jachère c'est en quelque sorte une méthode de lutte biologique car cela permet au sol de régénérer les micro-organismes qui défendent le sol
la projet de fresque du sol avec l'ADEME
initiative 4 pour 1000
Changement climatique : « Lutter contre l’effet de serre est à portée de… nos pieds
« Préserver les terres agricoles ne doit pas être un artifice »
Introduction
La rencontre se déroule simplement comme un dialogue entre ami.e.s, le personnage est simple et accessible.Marc André nous parle de son combat pour l'enseignement des sciences du vivant. Les connaissances sur les sols sont très récentes et pour autant, la connaissances du vivant en général ne fait pas suffisamment parti de l'éducation des enfants et très peu de notre culture. En bref, nous sommes ignorants et nous faisons des choix contre productifs pour la santé humaine, l'économie et l'écologie en ignorance des causes. Dans son combat, Marc André se sent écouté, mais pas entendu notamment par les politiques. Les médias ne prennent pas au serieux les messages des scientifiques
Quelques idées clés en vrac
La vie des sols et le labour. Le labour pire qu'une faible dose de glyphosateLa couverture des sols est essentiel toute l'année car cela nourrit les champignons et les microbiotes qui y vivent
Les temps de création d'un sol est d'un millénaire à partir d'un sol nu
Le sol est un capital, c'est un patrimoine que nous dilapidons par nos pratiques agricoles et nos manières d'habiter.
Les plantes ont la capacité de se nourrir sans se déplacer, pour cela elles modifient le milieu qu'elles occupent et trouvent des alliés
L'éco-culpabilité : de nombreux responsables d'entreprises se rendent compte qu'ils laissent derrière eux un champ de ruine et souffrent d'éco-culpabilité. Malheureusement les responsables politiques et les responsables territoriaux, n'en sont pas à ce niveau d'éveil de conscience.
La perte de la biodiversité on s'en fout
Défendre la nature en soi n'est pas un impératif moral dans l'absolu (Hans Jonas, Virginie Marris), c'est une nécessité pour la préservation de la vie humaine uniquement. c'est un danger pour nos enfants et pas pour la vie en général
La jachère c'est en quelque sorte une méthode de lutte biologique car cela permet au sol de régénérer les micro-organismes qui défendent le sol
Quelques liens
Association Française sur l'étude des solsla projet de fresque du sol avec l'ADEME
initiative 4 pour 1000
Changement climatique : « Lutter contre l’effet de serre est à portée de… nos pieds
« Préserver les terres agricoles ne doit pas être un artifice »
Auteur de la fiche
Eric Favre
Licence d'utilisation la ressource
Creative Commons BY-SA
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Manuel de la grande Transition
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Manuel de la grande Transition
Former pour Transformer
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Manuel de la grande Transition
Le guide de la Grande Transition présente les apports de toutes les disciplines en un socle unique de connaissances et de compétences organisé selon une dynamique de mise en transition. Les apports sont ainsi amenés à travers six grandes portes. Six champs complémentaires d’un questionnement provoqué par le bouleversement en cours de notre milieu de vie. Six portes qui ouvrent chaque fois sur un passage à l’action.
Manuel de la grande Transition
Type de carte
Bibliothèque
Contenu de la page associée
Depuis que j'ai suivi la formation ACTES avec le campus de la transition, ce manuel fait parti de mes livres de travail. Sa manière d'aborder les thématiques avec une vision universitaire charpente toutes réflexion préalable. La diversité des ressources complémentaires et des références permettent d'approfondir les sujets plus complexes.
Ce manuel d'environ 500 pages est un très bon guide pour comprendre et élargir sa compréhension du monde dans lequel nous vivons. Avec une approche universitaire, c'est aussi un bon manuel pour amorcer la déconstruction des modèles de société dans lesquels nous sommes encastrés.
Un chapitre ouvre également la question du récit dominant et des modèles de société associés
La praxis pose également la question des transformations nécessaire du monde du travail et de l'emploi
Rémi Beau est chercheur postdoctoral en philosophie à l’université de Bourgogne. Spécialiste de philosophie de l’environnement, il travaille sur les notions d’écocentrisme, de perfectionnisme moral et sur les liens entre
l’éthique environnementale et l’écologie politique.
Depuis que j'ai suivi la formation ACTES avec le campus de la transition, ce manuel fait parti de mes livres de travail. Sa manière d'aborder les thématiques avec une vision universitaire charpente toutes réflexion préalable. La diversité des ressources complémentaires et des références permettent d'approfondir les sujets plus complexes.
Origine du projet
Le Manuel de la grande transition est la synthèse des travaux réalisés par le collectif FORTES (Formation à la transition dan l'Enseignement Supérieur) en réponse à une demande du MESRI Ministère de l'enseignement supérieur de la Recherche et de l'Innovation au Campus de la transition.Ce manuel d'environ 500 pages est un très bon guide pour comprendre et élargir sa compréhension du monde dans lequel nous vivons. Avec une approche universitaire, c'est aussi un bon manuel pour amorcer la déconstruction des modèles de société dans lesquels nous sommes encastrés.
Les 6 portes de la grande transtion
L'ouvrage est divisé en 6 parties que les auteurs voient comme des portes qu'il faudrait parcourir se forger une vision d'ensemble des problématiques et des réponses liées à la transition.OIKOS : HABITER UN MONDE COMMUN
Signifie la maison, c'est l'habitat construit par les humains centre de la vie familiale et par extension de la vie social. Ce premier chapitre pose les bases de la compréhension du monde physique, biologique et de ses limites dans lequel s'incrit le monde des humains.ETHOS : DISCERNER ET DÉCIDER POUR BIEN VIVRE ENSEMBLE
Cette partie pose la question du vivre ensemble et donc des questions de responabilité de morale et de philosophie qui lui sont liées, mais aussi de diversité et de justice socialeNOMOS : MESURER, REGULER ET GOUVERNER
Comment repenser nos sociétés sans remettre en question aussi nos manières de mesurer de réguler et de le gouverner. Par exemple, nos modèles économiques sont tributaires à la fois des approches techno-scientifiques et de nos manière de comptabiliser ce qui a de la valeur.LOGOS : INTERPRETER, CRITIQUER ET IMAGINER
Un chapitre qui pose d'emblée la question des récits car ils ont une place essentiel dans la construction des sociétés humaines. Les récits donnent du sens, facilitent l'engagement, leurs pluralité ouvrent la possibilité de la diversité et des mondes sensibles.Un chapitre ouvre également la question du récit dominant et des modèles de société associés
PRAXIS : AGIR A LA HAUTEUR DES ENJEUX
La transition écologique n'est pas qu'une théorie, c'est un ensemble d'actions prenant place à toutes les échelles de la société. Si les premiers chapitres donnent des bases théoriques pour renforcer l'action, ce chapitre questionnne sur les acteurs et l'échelle à laquelle agir pour être en capacité d'agir et favoriser la transition.La praxis pose également la question des transformations nécessaire du monde du travail et de l'emploi
DYNAMIS : SE RECONNECTER A SOI, AUX AUTRES ET A LA NATURE
Le dernier chapitre est à rapprocher de la dimension intérieure ou transition intérieure des colibris et de l'écopsychologie. S'engager dans une transition individuelle ou collective demande de se renforcer intellectuellement, psychologiquement et physiquement. Des dimensions que le mouvement des villes en transition nomme Tête, Coeur, MainLes Coodonateurs
Cécile Renouard est présidente et co-fondatrice du Campus de la Transition. Elle est professeur de philosophie au Centre Sèvres et enseigne à l’École des Mines de Paris, à l’ESSEC et à Sciences Po.Rémi Beau est chercheur postdoctoral en philosophie à l’université de Bourgogne. Spécialiste de philosophie de l’environnement, il travaille sur les notions d’écocentrisme, de perfectionnisme moral et sur les liens entre
l’éthique environnementale et l’écologie politique.
Ressources complémentaires
Liste des références du manuel
Intro_Sommaire_manuel_grande_transition.pdf (5.6MB)
Intro_Sommaire_manuel_grande_transition.pdf (5.6MB)
Licence
CC-BY-SA
Degré de maturité
Aboutie
Champ Date
03.07.2023